Septembre 2021 : A l’occasion du Forum de Giverny, 1er rendez-vous annuel de la RSE, Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique a rendu compte des actions et ambitions du secteur transport et logistique pour accélérer sa transition durable, en les appliquant au secteur alimentaire.
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La transition écologique du transport et de la logistique passe par des travaux communs entre le secteur et ses clients
Le transport et la logistique sont des outils au service des acteurs de l’économie des biens. Pour la chaine alimentaire, ils sont au côté des agriculteurs, des industriels ou de la distribution pour stocker, distribuer en France et exporter leurs produits.
La chaine logistique s’adapte pour répondre aux besoins exprimés par ses clients et traduisant le choix d’approvisionnement du consommateur : circuit court, petits magasins, grands magasins, restaurants ou restauration collective… Il y a donc une multitude de solutions logistiques qui toutes garantissent la sécurité sanitaire, l’absence de rupture des stocks avec la meilleure performance écologique et économique possible.
Pour aller encore plus loin, dans la transition vers des modèles plus durables, l’ensemble des acteurs d’une même chaine devront travailler ensemble. Les acteurs logistiques, dont l’agilité a été reconnu pendant la crise, sauront s’adapter à l’évolution des demandes. A titre d’exemples : réduire les distances à parcourir suppose une acceptation du consommateur de disposer d’un moindre choix de produits alimentaires, utiliser des modes de transports plus massifiés peut supposer des envois moins fréquents et donc une plus grande capacité de stockage, utiliser des camions zéro-émission plus couteux renchérit le prix des produits…
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Les principaux enjeux des années à venir pour la RSE en logistique
L’ensemble des acteurs sont déjà largement impliqués dans la transition écologique :
– plus de 1 800 entreprises du secteur sont déjà engagées dans le programme EVE, ayant permis une réduction de plus de 800 000 t de CO2 par an ;
– les acteurs de l’immobilier logistique se sont engagés en juillet 2021, dans une charte cosignée avec l’Etat pour des entrepôts plus écologiques.
Les deux principaux défis des années à venir pour accélérer la transition écologique du secteur, sont rappelés dans les propositions du cercle de Giverny. D’une part il s’agit de développer l’intermodalité, d’autre part d’accompagner les entreprises dans la transition du parc de camions vers des énergies alternatives au diesel fossile, en agissant tant sur les véhicules que les modalités d’avitaillement.
Enfin, la filière est impliquée sur les enjeux RSE, au sens large, notamment depuis la publication d’un référentiel RSE en logistique, en 2018 qui est notamment utilisé par les grandes entreprises. Afin de faciliter l’appropriation du sujet par les PME, la filière rendra prochainement gratuitement accessible des outils simplifiés. Outre les sujets écologiques déjà cités, ils donneront des exemples d’actions aux entreprises permettant d’améliorer les conditions sociales du secteur.
Le secteur pourra notamment s’appuyer sur les nouvelles technologies (blockchain, intelligence artificielle, exosquelettes…) pour améliorer l’information des parties prenantes (transparence, traçabilité), l’optimisation opérationnelle (réduction des km parcourus et des m² des stockage), le confort de travail des salariés…
Télécharger les 30 propositions du Cercle de Giverny (groupe « Alimentation : produire et distribuer durablement », à partir de la page 32)
Alimentation et logistique : une alliance vertueuse pour une transition durable. Retrouver la tribune commune d’Anne-Marie Idrac avec Jean-François Loiseau, président Intercéréales et Romain Mouton, président du Cercle de Giverny, sur Le Point
Retrouver le replay de la table ronde du 3 septembre, où intervenait Anne-Marie Idrac.